♯
Formation - Le niveau 1
N1 - A la découverte des consciences corporelles
En 2023, 100% des stagiaires ont coté Excellent cette formation.
100% de ceux qui l’ont refait ont coté Excellent leur formation.
En 2024, les stagiaires ont réalisé 95% des objectifs du stage.
PierreTricot présente ainsi la genèse de ce stage :
« Le développement du niveau 1 résulte de ma recherche personnelle pour résoudre mes difficultés quant à la palpation, notamment la palpation crânienne. Ne sentant pas (en tout cas, pas ce qui m’était demandé de sentir), il m’a fallu trouver des solutions pour parvenir à quelque chose. Puis, une fois la palpation débloquée, il me devint nécessaire de chercher à comprendre à quoi correspondait ce que je ressentais. Alors est venu le concept de conscience corporelle.
Écoutons Sutherland : « La technique ostéopathique est une application intelligente du sens tactile et du sens proprioceptif permettant de rechercher le problème correct dans le corps du patient. Il n'est pas possible d'acquérir les compétences opérationnelles et de diagnostic nécessaires pour une bonne pratique de l'ostéopathie en regardant simplement les manipulations de ses confrères. L’ostéopathe est un praticien qui pense, et non un bricoleur. Par conséquent, la technique ne peut être enseignée par la démonstration d’une série de manipulations. L’étudiant peut acquérir ces compétences en travaillant aux côtés d’un moniteur. Il est possible d’enseigner de main en main en étudiant les tissus vivants et en les guidant soigneusement, doucement, fermement, et scientifiquement vers leurs relations normales. Le toucher est essentiel pour le traitement, ainsi que pour le diagnostic.» (William Garner Sutherland, Enseignements dans la science de l'ostéopathie, p. 170.)
Sutherland nous redit combien il est important d'être guidé dans l'apprentissage de la palpation. Ma principale difficulté fut de ne pas rencontrer de guide performant. Beaucoup, pourtant, ont sincèrement essayé de m'aider, mais le cas était difficile ! Je ne saurais donc leur en vouloir, au contraire : ils ont fait preuve à mon égard d'une infinie patience et de beaucoup de bienveillance. S'ils n'ont pas réussi, c'est qu'ils ne disposaient tout simplement pas des fondements pédagogiques nécessaires pour m'apporter une aide efficace. Et s'ils ne possédaient pas ces outils, c'est parce qu'ils étaient parvenus à leurs fins à force de patience, à coups d'essais successifs infructueux au sein desquels, parfois, quelque chose fonctionnait. Et c'est après avoir discerné ce qui fonctionnait et en le reproduisant qu'ils ont finalement réussi à tailler leur route et à développer une palpation fructueuse. Mais, bien qu'ils y soient parvenus, la plupart ne savaient pas comment ils y étaient parvenus. Mon propre chemin à la recherche de solutions m'a amené à découvrir (je dis bien découvrir et non pas inventer) un comment parvenir à une meilleure palpation. Une grande clé de ce comment, c'est que la palpation est une forme de communication et que dans la communication, ce n'est pas tant le faire qui est important que l'être. »
Les paramètres objectifs de la communication
« Le chemin a commencé à s’ouvrir lorsque j’ai accepté d’aller dans la structure, c’est-à-dire de « rentrer », ce qui était réprouvé par mes enseignants et que je m’étais donc interdit. J’ai alors découvert un monde de perceptions étranges, ne correspondant absolument pas à ce que l’on me demandait de sentir (flexion/extension et rotations externe et interne des structures crâniennes), mais qui, lorsque je faisais confiance à ce que je percevais, menaient à des changements perceptibles dans les tissus des patients et bien souvent aussi, dans leur état. Ainsi sont nés les paramètres objectifs de la palpation : densité, tension et vitesse. Longtemps, je m’en suis satisfait. Ils menaient à l’efficacité. »
Les paramètres subjectifs
« Puis, je découvris que les tissus des patients étaient sensibles à la qualité de ma présence, et aussi à la localisation de mon attention et enfin, à l’intention qui m’animait au moment d’entrer en contact. Présence, attention et intention sont devenus les paramètres subjectifs. Ils m’ont permis d’affiner considérablement la qualité de ma palpation et aussi des résultats thérapeutiques chez les patients. »
La conscience corporelle
« Trop heureux de progresser dans ma relation aux tissus du patient et dans mon efficacité de praticien, je ne me posais pas trop de questions : j'utilisais ce qui fonctionnait.
Mais j’ai fini par trouver étrange que des structures que je considérais (en fonction de mon éducation et de mon savoir) comme essentiellement matérielles soient sensibles à la présence, à l’attention et à l’intention.
Aidé par Becker et à sa proposition de philosophie cellulaire j’en vins à imaginer que les tissus corporels vivants pouvaient être doués de conscience. Mon idée folle à moi en quelque sorte... Le plus dur fut d’accepter l’idée. Mais comme le dit Coluche, « quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites ! » Ainsi s’est progressivement développé le modèle du corps conscient ou fait de consciences.
Il a fallu, bien entendu, définir la conscience. Parce que de toute évidence, les consciences corporelles ne sont pas comparables à la conscience sophistiquée de l’homo sapiens. Je ne sais toujours pas si cette idée de conscience corporelle est vraie, mais le modèle fonctionne, c’est la raison essentielle pour laquelle je continue de l’utiliser. »
La rétention
« Il a fallu ensuite comprendre (ou modéliser) pourquoi des zones corporelles devenaient plus denses, moins répondantes à la communication. Ainsi s’est développé le concept de rétention : une structure corporelle (faite de consciences), face à l’adversité, a tendance à réduire sa communication et à se replier sur elle-même, ce qui crée justement la densité, la tension et l’inertie que les mains perçoivent. »
L’organisation du cas ostéopathique
« Puis, à partir de la modélisation de la rétention, il est devenu possible de concevoir comment pouvait se créer et se développer un ensemble de rétentions/adaptations au sein du système corporel, ensemble qui conduit à la création du « cas ostéopathique » tel que nous le comprenons. »
Un modus operandi
« Enfin, une fois compris (ou plus exactement modélisé) la création et le développement du cas ostéopathique, il a fallu trouver un chemin pour aider le patient à s’en libérer.
Le développement de ces rétentions/adaptation crée très rapidement une inextricable complexité, inhérente à l’histoire personnelle du patient, et donc totalement personnelle, défiant toute systématisation intellectuelle du praticien.
Les réponses quant au chemin à prendre pour débrouiller le cas ostéopathique sont donc dans la structure même du patient et non dans la tête du praticien.
Le modus operandi ou mode opératoire est le système développé pour aborder le cas du patient, le débrouiller afin d'y découvrir les informations pertinentes concernant sa libération.
Le modus operandi est un chemin, ou plus exactement une manière de cheminer (parce que le chemin n’est pas connu d’avance, mais s’ouvre progressivement au fur et à mesure du déroulement de la séance), mais il comporte également un ensemble de techniques permettant de déblayer les obstacles au moment opportun ».
C’est l’ensemble de ces points qui sera abordé lors des quatre jours de cette formation d’approche tissulaire pour aller avec le niveau 1 à la découverte des consciences corporelles.
Ce que peut vous apporter cette formation
Plutôt que de vagues promesses ou la présentation d’un catalogue dithyrambique, il est préférable de citer les points positifs les plus souvent écrits par les participants aux stages dans leurs évaluations :
- Meilleure compréhension de la vie, du vivant et de ses difficultés face à l’adversité.
- Découverte ou amplification de l’importance de la présence, de l’intention et de l’attention.
- Amélioration parfois considérable de la palpation, résolution de nombreux problèmes à ce niveau.
- Découverte de nouvelles techniques ou nouvelle manière de les pratiquer.
- Meilleure gestion de la globalité et élargissement des possibilités thérapeutiques.
Qui peut suivre cette formation ?
Cette formation s’adresse aux personnes ayant suivi une formation complète à l’ostéopathie et diplômées de collèges d’ostéopathie français ou étranger valides.
La formation peut également accueillir des étudiants en dernière année de formation, à condition qu’ils possèdent les bases de l’approche crânienne de Sutherland
Objectifs pédagogiques
Cette formation a pour but:
- De mettre l'approche tissulaire en cohérence avec les concepts fondamentaux de l’ostéopathie.
- De présenter et d'expérimenter les outils de la communication avec la palpation d‘un ballon.
- D'élucider le concept de la conscience et de l’expérimenter dans la palpation du vivant avec un(e) partenaire dans des entraînements encadrés.
- De présenter et d’appréhender la complexité du cas ostéopathique en binôme dans des entraînements encadrés.
- De présenter et de mettre en pratique avec des entraînements encadrés, un modus-operandi, pour trouver et libérer des zones de contrainte de l'organisme.
- De s'approprier pendant le stage ces outils de communication avec le vivant par la mise en pratique du concept de conscience
Modalités pratiques
Cette formation intensive est proposée sur quatre jours en 32 heures de cours, de 9h à 12h30 et de 14h30 à 19h00 (fin à 16h30 le dernier jour).
Le nombre des participants est limité à quinze avec deux animateurs.
Cette formation de niveau1 est proposée plusieurs fois par an en résidentiel dans le nord de le Drôme à 20 Km de la gare de Valence-TGV.
Le coût pédagogique de la formation est de 650€ (450€ si le niveau a déjà été fait avec le formateur) auquel s'ajoute 70€ de frais de pauses et de repas de midi.
A la réception du bulletin d'inscription et d'un acompte de 200€ (150€ si le niveau a déjà été fait avec le formateur), le dossier d’inscription est envoyé dans la semaine, avec un contrat à signer par chaque stagiaire, le programme de la formation et son règlement intérieur. La liste des participants pour un covoiturage éventuel est aussi adressée à l'avance avec les conditions d’hébergement.
La formation peut bénéficier pour les ostéopathes libéraux, sur demande au FIF-PL, d'une prise en charge éventuelle d'une partie du coût pédagogique.
L'organisme de formation est agréé Qualiopi et Datadock, son nom est « Emmanuel Escalle ». Son numéro est RA 82740282374.
Le lieu est accessible aux personnes en situation de handicap
(Nous contacter au préalable pour évaluer vos besoins)
Moyens pédagogiques
Les cours sont présentés dans une salle de 70m2 équipée avec le support audiovisuel d'un diaporama et de vidéos pédagogiques pour la partie théorique.
La partie pratique est constituée d'exercices d’entraînement seul au ballon, puis en binômes sur des tables de travail après démonstration du formateur. Tous les exercices sont supervisés.
Un support de cours de 87 pages est fourni avec ballon de travail et fiches résumées.
Un recueil des attentes est fait en début de stage, actualisé au milieu du stage, puis évalué à la fin avec un indice de satisfaction sur chaque item.
Les exercices de présence journaliers au ballon permettent de valider les acquisitions personnelles.
Une évaluation collective est faite à l’issue de chaque exercice pratique en binôme. Un questionnaire d’évaluation individuelle est rempli à la fin de la session.
Une liste d’émargement est signée pour chaque demi-journée.
Une bibliothèque est consultable sur place avec des ouvrages des principaux auteurs en lien avec
l’approche (Still, Hildrecht, Lewis, Sutherland, Becker, Tricot, etc...)
Le programme
Niveau 1 – A la découverte des consciences corporelles
Premier jour 9h –13h (pause 10h30) 14h30- 18h30 (pause 16h30)
Présentation des participants, recueil des attentes et des objectifs relatifs à la formation
Le cône du savoir. Conscience tissulaire: Définition et conséquences
La palpation: une communication
Mise en place des paramètres subjectifs: Présence - Attention - Intention
Repas
Mise en place des paramètres objectifs: Densité -Tension - Vitesse
Entraînements avec les paramètres subjectifs et objectifs
La gestion de l’énergie au niveau corporel. Anatomie d'une zone de rétention
Entraînements sur des zones de rétention avec les paramètres de palpation intégrés.
Deuxième jour 9h –13h (pause 10h30) 14h30- 19h00 (pause 16h30)
Le cas ostéopathique.
Phase 1 du Modus-operandi: Mise en pratique de la technique de compression occipitale
Phase 2 du Modus-operandi: Mise en pratique à partir du crâne global et/ou bassin global
Repas
Théorie et mise en pratique de la technique hépatique
Phase 3 du Modus-operandi: Mise en pratique à partir de perceptions : Crâne et sacrum
Anamnèse dynamique, still-point, arrêt en contrainte, fulcrum et intention de séance
Théorie et mise en pratique des techniques sur le pôle supérieur de la dure-mère
Troisième jour 9h –13h (pause 10h30) 14h30- 19h00 (pause 16h30)
Théorie et mise en pratique des techniques sur les sphères postérieure, antérieure et temporo-mandibulaire
Théorie et mise en pratique des techniques spécifiques sur occipito-mastoïdienne
Repas
Théorie et mise en pratique des techniques sacro-iliaques et des disques lombaires
Théorie et mise en pratique des techniques sur la colonne vertébrale et le sacrum
Quatrième jour 9h –13h (pause 10h30) 14h -17h
Théorie et mise en pratique des techniques sur les cervicales et la ceinture scapulaire
Théorie et mise en pratique de la technique sur la sphère viscérale abdominale
Harmonisation des tissus à plusieurs praticiens
Repas
L'approche du bébé et de l'enfant
Synthèse de l’approche tissulaire.
Évaluations.
Un entraînement à la présence se fait chaque début de matinée avec l'aide d’un ballon.
*****
Un entraînement à la présence se fait chaque journée avec l'aide du ballon.
Retour en haut de cette page
Retour à l'accueil
|